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The Global Prehistory Consortium at EURO INNOVANET
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Elle multiplie les signes-racine jusqu'à atteindre plus de deux cent caractères dérivés par le biais d'une règle sophistiquée de variations multiples (simples et complexes) ou en les doublant ou en les triplant.
A la base de ce phallus de 7 500 ans, trouvé en Roumanie, il y a une inscription de l'écriture proto-européenne dont on a perdu la trace et qui est restée encore indéchiffrable. Parmi les caractères, nous pouvons noter plusieurs variations du signe-racine V.

Les signes-racine composent les caractères écrits de l'écriture proto-européenne à travers deux principes d'organisation.
Le premier est celui de la variation multiple: ces signes étaient modifiés par l'usage d'une série de géométries qui n'apparaissent presque jamais comme des signes indépendants (surtout un ou deux tirets mais aussi de petites croix, des points, des petits arcs…)
En deuxième lieu, les signes-racine pouvaient être doublés-multipliés ou invertis.
Le principe sophistiqué d'organisation de la variation multiple caractérise d'autres systèmes d'écriture, mais il fut employé pour la première fois dans l'écriture proto-européenne (Haarmann 1998).

Sur les 231 caractères individuels qui composent cette écriture proto-européenne, 141 sont de base (ou simples), 90 dérivés (ou composés) d'une variation simple ou complexe des signes de base (Haarmann, 1995).